Mes projections immobilières post-covid.

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La situation du Québec semble se rétablir tranquillement, il va de soi qu’une nouvelle réalité ou devrais-je dire une nouvelle normalité s’est installée et qu’elle amène avec elle son lot de questionnement. L’immobilier ne faisant pas exception, plusieurs de mes clients se posent toujours la question sur ce qui arrivera de leur propriété alors j’ai cru bon de partager mes projections avec vous.

À défaut d’en choquer quelques uns ou encore à me voir erroné, mes projections immobilières sont plus positives que celles annoncées par certains experts et reportées par différents médias et voilà pourquoi;

si plusieurs personnes ont perdus leur emplois ou encore ont subi un arrêt momentané de leurs activités, il est vrai de croire que certains d’entre eux pourraient aussi perdent leurs avoirs, la propriété en faisant partie. Par contre, il est aussi vrai de dire que les acheteurs sont toujours présents et à défaut de devoir contredire certains experts qui ont affirmés que malgré les taux hypothécaires exceptionnellement bas et qu’en ce moment, qu’il n’y a à peu près pas d’acheteurs qui se manifestent*, je me dois de répondre, que la situation que j’observe est tout autre.

D’une part, le courtage immobilier n’a fait partie que tardivement des activités professionnelles approuvées durant le confinement. Nous avons donc dû cesser nos activités, nous vivions dans l’incertitude comme plusieurs et même en poursuivant à faire de la prospection nous n’avions accès à que très peu d’information à fournir à nos clients afin de les rassurer. Nous marchions, comme plusieurs, dans le néant. Il va de soit que si nous ne pouvions ajouter des propriétés sur le marché, nous ne pouvions effectuer des visites ou rencontrer des clients, que l’immobilier comme plusieurs autres secteurs malgré un taux hypothécaire bas, allait être affecté.

Bien que nos activités normales ont pu reprendre leur cours à partir du 11 mai, une partie de la population, qui comprend acheteurs et vendeurs demeurent craintif face à la covid 19, à visiter des propriétés d’étrangers ou encore à accueillir ceux-ci dans leur maison. Malgré le déclin dans les inscriptions qu’il soit ou non dû à cette peur, les acheteurs demeurent à l’affût et présents sur le marché. J’ai récemment fait la mise en marché d’une propriété à Longueuil, dans les premières 24 heures j’avais déjà reçu une dizaine de demandes de visite et comme je l’avais prédit, nous avons terminé cette transaction en surenchère avec offres multiples. Une situation qui nous est très familière depuis les dernières années et qui perdure malgré la crise de la covid.

La réalité est que les acheteurs sont toujours aussi présents, ils détiennent toujours leur mise de fond et ont toujours le même désire de vouloir s’installer dans leur nouveaux chez-soi. Autrement que de travailler toujours avec le même type clientèle la crise de la covid aura amenée deux nouveaux types d’acheteurs.

Les nouveaux acheteurs post-covid.

Je suis tellement convaincu de ce que j’avance que, je leur dédie un paragraphe à eux seul.

Je vais passer rapidement sur le premier “nouveau” type d’acheteurs, car honnêtement ceux-là me font personnellement grincer des dents; les sceptiques. Ces acheteurs sont généralement plus difficile à représenter lors de la première transaction car comme je l’ai dit plus tôt ils me font grincer des dents. Ces acheteurs se présentent avec leurs fortes convictions et leur bagage de lecture de médias qui annonce un krach immobilier. Ils veulent profiter de cette opportunité pour se procurer une propriété et de payer en-dessous du prix affiché. Ils ignorent les conseils de leur courtier, visite la propriété et vous demande de présenter une offre qui ne représente pas la situation actuelle du marché. Après avoir tenté tant bien que mal d’expliquer la réalité dans laquelle je travaille, de présenter des chiffres, nous présentons une offre qui se verra refusé, au profit d’une offre représentative de la situation toujours actuelle de la surenchère en offre multiple; la situation la plus reportée par moi et mes autres collègues, professionnels de l’immobilier.

Sur la base que le changement amène une adaption, merci à Alvin Toffler pour sa citation, voici l’autre changement que j’anticipe et duquel j’ai le plus envie de parler avec vous. Après chaque grande crise, chaque grande épreuve il y a toujours eu un changement, que ce soit, l’accès au travail pour les femmes, ou encore leur droit à voter, l’ère de l’industrialisation ou encore le dépeuplement des campagnes, la pandémie du covid-19, un phénomène exceptionnel que nous n’avions pas vécu depuis 1918 amènera elle aussi son lot de changements.

Si la grande guerre, a amené le dépeuplement des campagnes et donc une migration urbaine, je crois que le Covid-19 fera exactement le contraire et voici pourquoi.

Plusieurs secteurs ont poursuivi et poursuivront leurs activités à distance, permettant à leurs travailleurs d’effectuer leur travail et ce à partir de la maison. Si je ne m’abuse, j’ai même cru comprendre qu’une société d’état a décidée de non seulement ne pas renouveler leur bail, mais aussi de ne pas être à la recherche d’un nouvel emplacement. La société dont je parle comme plusieurs autres entreprises aura compris que le rendement de leurs employés n’était pas affecté lorsqu’effectué de la maison. Il y aura donc, plusieurs entreprises qui permettront selon moi, le télétravail, qui réduiront leur espacement de location dans les tours à bureaux ou qui tout simplement ne nécessiteront plus d’espace. Les gens n’ayant plus à se déplacer en région urbaine pour se rendre au boulot, auraient alors l’option de pouvoir se relocaliser ailleurs qu’en ville et qui par le fait même pourront même accéder à des pieds carrés supplémentaires vu la diminution du prix en quittant la métropole.

Mes projections post-covid sont beaucoup plus positives que celles annoncées dans plusieurs médias, mon expertise me suggère d’anticiper des changements positifs soient ils différents de ceux connus avant le covid.

Profitons des taux hypothécaires exceptionnellement bas au lieu de vivre dans la crainte ou dans l’espoir d’un krach immobilier, et n’oubliez pas que  pendant que vous vivez dans la peur de ne pas obtenir la valeur maximale de votre maison ou dans l’espoir de trouver le deal du siècle, l’immobilier tout comme moi, poursuit ses activités.